Aller au contenu principal

Lutter contre le virus respiratoire Syncytial

Recherche de molécules thérapeutiques pour combattre les maladies respiratoires causées par le Virus Respiratoire Syncytial

La Fondation Air Liquide soutient l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) en France en partenariat avec l’Institut Helmholtz de l’Université de Shandong en Chine. Les scientifiques recherchent des molécules thérapeutiques pour combattre les maladies respiratoires causées par le Virus Respiratoire Syncytial.

Le Virus Respiratoire Syncytial

Le Virus Respiratoire Syncytial (VRS) est une des causes principales d’infection des voies respiratoires inférieures chez les enfants. Il est un facteur courant de maladies respiratoires comme la bronchiolite, la pneumonie et l’infection pulmonaire chronique. Ce virus peut toucher toutes les catégories d’âge mais il est plus dangereux pour les personnes les plus fragiles, notamment les nouveaux-nés et les personnes âgées. Le VRS est présent partout dans le monde et représente un véritable problème de santé publique car il n’existe actuellement aucun vaccin contre ce virus.

Il n’existe actuellement aucun vaccin contre ce virus

Identification de molécules chimiques

Le projet consiste à identifier de nouvelles molécules chimiques capables d’attaquer le virus. L'évaluation de leur toxicité et de leur efficacité in vivo permettrait de générer de nouveaux médicaments pour lutter contre ce virus.

Les équipes de recherche ont déjà identifié une substance organique d’origine végétale pouvant empêcher la réplication du virus en interagissant avec une nouvelle cible moléculaire du virus. Cependant, cette molécule est connue pour provoquer des effets secondaires importants. L’étude consiste donc à identifier des molécules analogues qui n'entraînent pas d’effets secondaires tout en gardant une activité contre le VRS. Une fois identifiées, ces molécules seront testées in vitro et in vivo.

La participation de la Fondation Air Liquide

La Fondation Air Liquide participe à hauteur de 50 000 euros à l’acquisition de matériel nécessaire au projet de recherche tel que des réactifs pour les cultures moléculaires et cellulaires et des consommables pour les analyses.