Porteur du projet : Fondation Université Grenoble Alpes | Année(s) de soutien : 2019-2022 |
Localisation : France et Bolivie | Montant du financement : 190 000 euros |
Responsable de suivi Air Liquide : Anne-Laure Lesort, group manager, Sciences Analytiques, Campus Innovation Paris |
Des études épidémiologiques ont établi que la majeure partie des maladies chroniques résultant de la pollution de l'air sont dues aux particules. La réglementation actuellement en vigueur en Europe utilise la concentration massique des matières particulaires (PM-Particulate Matter) comme indicateur et outil d’alerte sanitaire, mais n’intègre pas les déterminants majeurs de la toxicité de ces particules (composition, taille, solubilité, surface spécifique, spéciation). Or, la majeure partie de la masse des particules ambiantes est constituée de composants de faible toxicité et a contrario, les substances nocives représentent un très faible pourcentage massique. Un nouvel indicateur représentatif de l’impact sanitaire n’est-il pas nécessaire pour nous alerter ?
Le programme Predict’air participe aux recherches visant à démontrer la pertinence du Potentiel Oxydant (PO) des particules comme nouvel indicateur de l’exposition sanitaire.
Les études de processus in vitro ont montré que les espèces oxydantes (métaux et molécules organiques) véhiculées majoritairement par les particules atmosphériques entraînent une inflammation pulmonaire.
Gaëlle Uzu, Chargée de recherche IRD1 à l'Institut des Géosciences de l'Environnement de Grenoble développe ses travaux de recherche autour de trois axes :
1 IRD : Institut de recherche pour le Développement
“Contrairement à d'autres types de pollutions, on peut remédier à la pollution atmosphérique avec des mesures gouvernementales et locales ambitieuses. La solution est collective et chacun doit agir à son échelle” Gaëlle Uzu
Ce projet est porté par la Fondation Université Grenoble Alpes. Celle-ci soutient un autre projet en lien avec la chimie atmosphérique, le projet Ice Memory, également soutenu par la Fondation Air Liquide. Cette union de projet au sein d’un pôle commun permet de mutualiser les données et les ressources et d'accroître l’efficacité de la recherche.
La Fondation Air Liquide contribue à hauteur de 190 000 euros aux salaires d’un ingénieur de recherche et d’un post-doctorant ainsi qu’à l’achat d’un équipement d’analyse.