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Des études épidémiologiques ont établi que la majeure partie des maladies chroniques résultant de la pollution de l'air sont dues aux particules. La réglementation actuellement en vigueur en Europe utilise la concentration massique des matières particulaires (PM-Particulate Matter) comme indicateur et outil d’alerte sanitaire et n’intègre pas les déterminants majeurs de la toxicité des particules (composition, taille, solubilité, surface spécifique, spéciation). Or, la majeure partie de la masse des particules ambiantes est constituée de composants de faible toxicité et a contrario, les substances nocives représentent un très faible pourcentage massique. Un nouvel indicateur représentatif de l’impact sanitaire n’est-il pas nécessaire pour nous alerter ?
Le programme Predict’air participera aux recherches visant à démontrer la pertinence du Potentiel Oxydant (PO) des aérosols comme nouvel indicateur de l’exposition sanitaire.
Les études de processus in vitro ont montré que les espèces oxydantes (métaux et molécules organiques) véhiculées majoritairement par les particules atmosphériques entraînent une inflammation pulmonaire.
Gaëlle Uzu, Chargée de recherche IRD1 à l'Institut des Géosciences de l'Environnement de Grenoble développe ses travaux de recherche autour de trois axes :
Contrairement à d'autres types de pollutions, on peut remédier à la pollution atmosphérique avec des mesures ambitieuses des États et des villes. La solution est collective et chacun doit agir à son échelle. Gaëlle Uzu
La Fondation Université Grenoble Alpes permet de mutualiser les données et les ressources du projet Ice Memory.
1IRD: Institut de recherche pour le Développement
La Fondation Air Liquide contribue à hauteur de 150 000 euros aux salaires d’un ingénieur de recherche et d’un post-doctorant ainsi qu’à l’achat d’un équipement d’analyse.