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La découverte d’un nouvelle classe d’anticorps, appelés nanobodies, plus petits que les anticorps classiques, constitue un espoir thérapeutique pour la mucoviscidose. Le projet porté par l’Université Libre de Bruxelles (ULB), avec le soutien de la Fondation Air Liquide, explore cette nouvelle approche.
La mucoviscidose est issue d’un défaut d’un transporteur membranaire des cellules. Celui-ci ne parvient plus à transporter correctement l’ion chlore dans les poumons. En cause : la mutation d’un gène empêche le transporteur d’atteindre la surface de la cellule pulmonaire.
La mucoviscidose est issue d’un défaut d’un transporteur membranaire des cellules
L’objectif des travaux de recherche : identifier des nanobodies capables de restaurer l’activité de transport de l’ion chlore qui fait défaut chez les patients souffrant de cette pathologie.
Un bénéfice pour les malades : cette approche thérapeutique éliminerait la majorité des symptômes de la maladie, y compris respiratoires.
Fondée en 1834, l’Université Libre de Bruxelles (ULB) est une université multiculturelle, avec plus d'un tiers d'étudiants et de chercheurs étrangers. Depuis sa création, les travaux de recherche de l’ULB ont été récompensés par plusieurs prix d’excellence dont quatre Prix Nobel, une Médaille Fields (mathématiques) et deux Prix Marie-Curie.